Notre "moi profond" nous parle !
 
De fait, si je suis complexé, par exemple, c'est que mon moi profond tente de me dire quelque chose. Temps que je chercherai à lutter contre ce complexe, je n'avancerai pas.
 
Par contre, si je me mets à l'écoute et que j'entends le message, alors, naturellement le messager (complexe) disparaîtra, puisque n'ayant plus de raison d'être.
 
Une telle approche ne consiste donc pas ni à lutter contre un problème, ni à le subir, mais bien, comme le propose le bouddhisme, à empreinter "la troisième voie".
Qu'on le nomme "inconscient", "âme", "but de vie", "karma", ou même "ange gardien", dans tous les cas il s'agit d'une partie de nous-mêmes puisqu'elle est centrée sur notre vie, au coeur de notre expérience quotidienne. C'est pour cette raison que nous choisirons de le nommer le "moi profond", par différenciation au "moi social", qui, lui, est en surface, donc tout à fait visible. Des profondeurs les plus enfouies de notre être, notre moi profond nous parle. Mais voilà : il a son mode de communication bien à lui. Ses messages peuvent être parfois curieux, saugrenus, voire incongrus : sensations physiques (mal au ventre, palpitation, bouffée de chaleur), idées, envies... Ainsi que toutes sortes "d'actes manqués", troubles relationnels, difficultés émotionnelles, affects...
 
Si il a un message pour vous, il utilisera tous les moyens
à sa disposition pour attirer votre attention.
Au final...  
On ne supprime pas un problème,
=> on le transcende.
 
Mais alors comment faire ???
 
La première étape est de sortir de notre auto-jugement de valeur qui nous empêche de voir la réalité en face, jugement dont on n'a que fort rarement conscience. La deuxième étape est ensuite de sortir du moi social, c'est-à-dire ce personnage virtuel que l'on s'est fabriqué et que l'on pense être, là aussi sans en avoir conscience. Et enfin, la dernière étape, une fois le canal d'écoute ouvert, consiste à interpréter, donc à comprendre, à parler la même langue que le moi profond.
 
 
C'est ainsi que ce qui était jadis une gêne, voire un handicap social, peut devenir
une force et un atout certain dans la vie de tous les jours.