Ȇtre heureux, ça veut dire ... quoi ?
 
1 : Le constat
 
Si l'on observe un peu toutes les ethnies sur la planète, on va s'apercevoir qu'il y a des  riches, et des pauvres. Or on trouve des gens heureux et des gens malheureux dans les deux catégories. Certains vivent dans le confort et d'autres au milieu des guerres. Et de même, on trouve des gens heureux et d'autres malheureux dans chacun des deux contextes.
 
Ce n'est pas ce qui
m'entoure qui me rend
heureux ou malheureux.
2 : La conséquence
 
Dès lors, si cela ne vient pas de l'objet, alors c'est que cela vient de la façon de le regarder. Le proverbe bien connu nous le confirme :la beauté est dans l'oeil qui regarde. Cela signifie que c'est la façon dont je décide de vivre les choses qui importe et non pas ce qui est vécu. Les évènements apparaissent donc secondaires, et de les changer ne changera rien pour nous.
 
On ne change pas le monde,
on change son regard.
3 : La conclusion
 
Le fait est que le désagrément initial provient du rejet : je désire une chose, et autre chose se produit, et là je me braque contre le résultat, contre la réalité. La source du malheur est la volonté de contrôle. Et le fait de "positiver" est aussi du contôle, donc tout aussi inopérant. La troisième voie, celle qui ne consiste ni à contrôler ni à subir, se nomme l'acceptation.
 
Ne pas s'appitoyer sur ce
que l'on ne peut changer.
 
 
Et, de la même façon :
 
Le refus
 
Il peut arriver que l'on refuse de vivre une émotion, une idée, un sentiment voire un ressenti. Parce que ce serait désagréable, ou pour des raisons culturelles ou encore éducatives. Ce faisant, on tente de tout contrôler à l'intérieur de soi.
 
On cherche à se contrôler
...
L'artifice
 
Dans d'autres circonstances, on peut chercher à provoquer très artificiellement un sentiment, une émotion, une idée ou un ressenti autres que les nôtres. C'est alors une manière de rejeter la réalité, notre réalité, donc notre personnalité,
 
ce qui revient à se nier
...
Le décalage
 
Au bout du compte, dans tous les cas, la sensation n'est vécue qu'en partie, elle est fausse, décalée, fade, altérée, diluée, et à nouveau source d'insatisfaction. C'est alors couper court à ce qui nous rend vivant, cela revient
 
donc à se détruire.
 
Pour vivre heureux il "suffit" de vivre
 
pleinement et sereinement.