Je suis serein et je tiens à le rester !
 
De fait, quand on va bien, au milieu d'un monde dans lequel presque tout le monde va mal, il est important de se protéger et de se prémunir contre les agressions d'autrui.
 
En effet, cet autrui, souvent sans s'en apercevoir, peut nourrir une intention, donc une influence qui peut aller jusqu'à la manipulation.
 
Ainsi, pour pouvoir aller bien, il est également nécessaire de ne pas se laisser polluer par ceux qui, sans le savoir, refusent d'aller bien eux-mêmes.
 
 
Mais le problème...
 
Le problème c'est que le monde, le "vrai monde", a pour spécificité de nous mettre en relation avec autrui. Source de joie ou de tension, la relation sociale est de toute façon inéluctable ! Sauf éventuellement à s'enfermer dans sa grotte sur son île déserte...
 
Afin de nous  protéger, nous disposons d'outils naturellement à notre  service, il nous suffit de ne pas les nier. En premier lieu notre intuition, toujours là, nous indique le moindre danger.
 
L'esprit critique, ce "je doute" de Descartes, est de mèche avec notre intuition. Doutons de tout !
 
Et enfin, toujours en accord avec le doute, bien garder à l'esprit ce que l'on désire et si on est en phase avec : est-ce bien mon intention, est-ce vraiment ce que je veux ? Car qui perd son intention de vue devient comme un fétu de paille porté par le vent...
Lorsque l'on est épanoui, heureux de sa vie, bien dans sa peau, on dérange ! Car un tel comportement n'est pas "normal", et les gens n'aiment pas ce qui est "différent" : ils nous le font bien sentir !
 
Autrui peut alors devenir source d'agressions. Par projection, par jalousie, par méchanceté aussi, parfois. Ou encore cet autrui tente de se nourrir de nous, de nous voler notre bien-être, et ceci sans même s'en apercevoir.
 
 
Protection = armure ?
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NON, tout sauf ça !
 
Au niveau psychique, il existe
deux grandes manières de se protéger.
 
La première
est usuelle et connue.
 
Imaginons qu'un guerrier me décoche une flèche psychique. Je peux être en alerte en permanence et tout surveiller pour esquiver. C'est épuisant, et d'une efficacité très moyenne. Je peux aussi porter une armure, mais je ne vis plus, je suis lourd et encombré.
La seconde
l'est nettement moins.
 
L'autre alternative, elle, est un peu paradoxale : je suis transparent. Un peu comme si j'étais constitué d'air. La flèche me transperce mais ressort de l'autre côté. La douleur est intense mais si vite oubliée !